Trois hommes sont venus.
Le plus grand m'a dit eh ! en lissant ses cheveux, le moyen a bien bu, le petit n'a rien eu.
Le grand m'a mordu au cou pendant que j'ôtais mon jupon,
sans mes jambes entravées j'aurais pincé son nez.
Le moyen m'a souri en ôtant sa chemise, le petit regardait et il ne disait rien.
Le grand et le petit ignoraient tout des chansons, le moyen était brun même sans pantalon.
Il a trouvé le miel des mots pour ma taille et mes yeux, mes reins, mon ventre, mes cheveux.
Le grand avait l'air bête et le petit confus pendant que le moyen se mettait tout nu.
Alors je lui ai donné tout ce qu'il demandait, ma culotte en dentelle et ce qu'il y a dessous, ma chemise de satin et ma poitrine nue.
Le petit s'était mis à pleurer dans son coin, le grand nous a suivis jusqu'à la chambre, langue pendante comme un chien. Puisqu'il ignorait tout des chansons, nous l'avons repoussé, il est tombé dans l'escalier.
Nous nous sommes aimés le moyen et moi bien après le soir tombé.
Puis ils sont repartis, le grand avait l'air aussi penaud que le petit.
Les sept péchés capitaux. N°80 de la revue Griffon -1987
samedi 10 mai 2008
La luxure
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