tag:blogger.com,1999:blog-53297576057728002562024-03-13T09:17:39.943+01:00Pages retrouvées, paroles croiséesDes ouvrages de Michel Grimaud épuisés, des pages inédites.Michel Grimaudhttp://www.blogger.com/profile/07879716477415814934noreply@blogger.comBlogger36125tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-57709456123014843422011-08-01T16:00:00.005+02:002011-08-01T16:00:17.677+02:00
Jean-Louis Fraysse est mort le 27 juillet 2011. Nous
l'avons enterré le 1er août aux côtés de sa femme.
Avec la mort de Jean-Louis, c'est également la fin du
Coucou que Jean-Louis avait créé en mars 2008 sous le coup d'une indignation
politique.
Jean-Louis se disait enrichi par le dialogue mené sur le
Coucou et chérissait son blog à plus d'un titre, celui, entre autres, des liens
d'amitié detoutderienhttp://www.blogger.com/profile/17601785126766520417noreply@blogger.com13tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-89776483707395772992011-07-26T19:08:00.005+02:002011-07-27T09:38:07.357+02:00Les Poussegrain —11
Résumé : dans l'épisode précédent, Juste et la Blanche venaient de terminer leurs galipettes, ce qui me remet en mémoire un curieux incident survenu à l'été 2010, lorsque mon épouse et moi rendîmes visite à Juste Poussegrain et sa famille. Quittant le vénérable ancêtre, nous étions descendus de sa chambre à la cuisine de la grande demeure où nous devions nous entretenir avec Camille, l'uneMichel Grimaudhttp://www.blogger.com/profile/07879716477415814934noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-78365519537811150232011-06-28T18:24:00.000+02:002011-06-28T18:24:25.991+02:00Le bout du cheminJ'ai refait le chemin de nos amours et coupé trois brins secs en passant.
Le printemps avait donné un baiser à Paris, la ville s'éveillait fiévreuse d'un rêve communard. Nous courrions changer la vie, de rouges convictions aux lèvres comme les scouts chantaient la fleur au chapeau dans leurs chimères d'un autre temps. Les heures étaient graves, et si jolis tes pieds rapides chaussés de ballerinesLe coucouhttp://www.blogger.com/profile/13344691473204318165noreply@blogger.com16tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-67122901797101590952011-05-24T18:21:00.003+02:002011-05-25T10:54:35.048+02:00LienNous y sommes. Le rossignol est roi de la nuit, le jour on ne sait que devient sa couronne, son chant se mêle aux ramages du petit peuple des bois alentour. Je me souviens du rossignol d'autrefois qui habitait la vigne et les roseaux du ruisseau, si près que son discours argentin emplissait notre chambre. Dormir l'un contre l'autre, couverts par le chant du rossignol. La chienne couchait de Michel Grimaudhttp://www.blogger.com/profile/07879716477415814934noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-35709771322968470232011-03-23T15:49:00.002+01:002011-03-23T16:01:54.155+01:00Pathos, Ithos, et ArrachisIl n'y a pas de début, tout était déjà commencé d'astronomiques lurettes, il n'y a de fondé que la fin de l'être. Tu es douceur ineffable, sourire au bord du sommeil, que la nuit prend. Qu'est-il arrivé, qui dira comment tu es partie sans adieu et si la marche au dernier quai a tourmenté ton rêve, s'il aurait suffi de crier reste ! pour que tu reviennes sur tes pas. À la fin vient le silence, leLe coucouhttp://www.blogger.com/profile/13344691473204318165noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-54831382185391279542011-02-28T18:40:00.004+01:002011-03-01T07:55:20.164+01:00Les Poussegrain —10Résumé : La Grande Armée dormait toujours. Pendant ce temps, la Blanche et Juste faisaient l'amour dans un bosquet. [De toute évidence, la situation n'aura guère évolué depuis l'épisode précédent. Heureux couple ! Heureux garçon surtout que Juste Poussegrain, à qui échut le privilège d'un déniaisement conduit par une experte dans les feux d'une copulation de cinq mois, sans désemparer —par la Le coucouhttp://www.blogger.com/profile/13344691473204318165noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-15909158367370212902011-01-25T15:01:00.005+01:002011-04-20T22:58:09.156+02:00Les conteurs sont parfois des enfants La rose poignante de l'hiver s'était à peine ouverte que déjà le vent s'acharnait à la détacher de sa tige. Longtemps ils se souviendraient des paroles infructueuses, des larmes vaines, des prunelles cendreuses, de la brume des vins, des faces ensanglantées de lendemains de fête : l'année finissait dans un pourrissement de feuilles mortes, d'écureuils épinglés aux basses branches, frères Michel Grimaudhttp://www.blogger.com/profile/07879716477415814934noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-46406733393546637302010-09-25T15:43:00.007+02:002010-10-01T11:29:13.060+02:00Les Poussegrain —9p { margin-bottom: 0.21cm; }a:link { } Résumé présumé : Or donc, la Blanche vient de mettre le doigt sur le secret de Justine —ce qui est une façon de parler, puisqu'il qu'il était question d'une main entière dont l'histoire ne dit pas s'il s'agit de la gauche ou de la droite.[ À propos de ce que l'on sait ou ne sait plus, il est par ailleurs curieux de noter que Juste Poussegrain en son grand Le coucouhttp://www.blogger.com/profile/13344691473204318165noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-49596697279457744932010-09-18T15:53:00.005+02:002010-10-05T21:18:49.504+02:00Les Poussegrain —8Résumé: Le jeune Juste devenu Justine porte jupons et sert la soupe aux troupes napoléoniennes. Sa mère la Poussegrain mise à part, personne ne connaît le secret. Et voilà qu'un jour, roulant à deux et à bras une pesante roue de chariot, comme il peut arriver par les chemins de l'Histoire, le coude de la Blanche vint à lui frotter le bas-ventre… C'est à peu près à ce point que nous en sommes, Le coucouhttp://www.blogger.com/profile/13344691473204318165noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-42631690397866301182010-07-28T17:30:00.003+02:002010-10-05T21:16:17.591+02:00Les Poussegrain —7Résumé: Deux chariots en panne sur la route des guerres Napoléoniennes… Deux filles remontent la pente avec la roue perdue par le premier véhicule. La plus âgée, est une aimable fille à soldats prénommée Blanche —la perle du putier de la Chevalière sa patronne. Justine, la seconde, à peine adolescente, cache dans son cœur un lourd secret : elle s'appelle en réalité Juste, car c'est pour complaireLe coucouhttp://www.blogger.com/profile/13344691473204318165noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-34701252982214674202010-06-08T16:07:00.006+02:002010-10-05T21:14:12.521+02:00Les Poussegrain —6Résumé: de crainte que son fils chéri ne soit enrôlé de force dans l'armée napoléonienne, Mme Poussegrain, travestit le jeune Juste en fille. Et c'est ainsi que Juste est devenu Justine…Il n’y avait guère que la Blanche dont Juste ne se méfiait pas, une brunette de fille à soldats aux grands yeux noisette et aux lèvres pareilles à deux quartiers d’orange. Juste aimait bien la voir rappliquer au Le coucouhttp://www.blogger.com/profile/13344691473204318165noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-24671085458583845072010-05-20T19:06:00.005+02:002010-10-05T21:12:24.184+02:00Les Poussegrain —5Résumé: le petit Juste Poussegrain aide de son mieux sa maman qui est une pauvre vivandière filant le train aux armées impériales… La bataille d'Eylau, en 1807, bouleverse cette femme de cœur qui, pourtant, en a vu bien d'autres…Ce fut aussi à Eylau que le garçon se découvrit une aversion définitive pour la carrière militaire. Par chance, depuis que Bonaparte avait tourné au Napoléon, la Le coucouhttp://www.blogger.com/profile/13344691473204318165noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-28035899736219515162010-05-19T20:44:00.007+02:002010-10-05T21:07:11.100+02:00Les Poussegrain —4Résumé des épisodes précédents: C'est une époque où l'Europe est enceinte de Napoléon, mais elle ne le sait pas encore. L'histoire se déroule aux armées, côté intendance libérale —l'usage étant alors d'autoriser le petit commerce à pallier les carences de l'ordinaire du soldat. Le petit Juste Poussegrain tombe orphelin de père peu après sa naissance. Sa maman le ramasse, quoiqu'elle Le coucouhttp://www.blogger.com/profile/13344691473204318165noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-5865749649042625992010-05-07T07:25:00.000+02:002010-05-07T07:25:47.577+02:00Laiteuse #VasesCommunicantsJ’étais un écolier, un collégien puis un lycéen «approximatif ». En ce sens que l’école n’a jamais été une priorité absolue tant j’étais occupé à regarder haut vers le ciel. La tête dressée dans les nuages à me rompre les cervicales, j’observais petite et grande ourse en ballade rêveuse, de voies sans issue réelle en routes opalines et vaporeuses. Bref, j’étais un contemplatif flâneur et je Le coucouhttp://www.blogger.com/profile/13344691473204318165noreply@blogger.com13tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-6324289292651141942010-04-29T19:24:00.006+02:002010-10-05T21:03:38.086+02:00Histoire de la famille Poussegrain 3Résumé1794 : Juste est orphelin de père depuis peu, mais il n'en sait rien ; sa mère la vivandière est veuve, mais elle s'en fiche.La mère de Juste, qui ne lui pardonnait pas d’être un garçon, ne l’aimait guère ; toutefois, elle péta d’orgueil jusqu’à sa mort parce que Bonaparte s’était intéressé une fois au marmot. À deux ans, elle ligotait encore Juste de langes, couché dans une corbeille à Le coucouhttp://www.blogger.com/profile/13344691473204318165noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-20945569884875187452010-04-19T18:13:00.006+02:002010-10-05T21:00:21.657+02:00histoire de la famille Poussegrain 22Résumé1794: l'artilleur Poussegrain avait la guigne, La Poussegrain son épouse enceinte voulait une fille, mais ce fut un fils, prénommé Juste. Le héros, c'est Juste, pour le moment.À quelque temps de là, sur la route de l’Autriche Poussegrain père réapparut bizarrement à Lyon dans la boutique d’un fripier, le ballot de ses hardes militaires sous le bras, dont il espérait tirer de quoi s’offrir Le coucouhttp://www.blogger.com/profile/13344691473204318165noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-40284537343904541472010-04-13T16:40:00.006+02:002010-09-29T15:46:46.814+02:00L’étrange et véridique histoire de la famille Poussegrain1Le père de Juste Poussegrain laissa peu de traces de sa personne ici-bas, mis à part son fils et, ultime vestige: une pièce d’archives, où son patronyme égaré dans une liste de ci-devant, figure amputé du prénom par une malencontreuse tache d’encre. Au dire de Juste, c’était un artilleur de la République, la Première, aux temps héroïques où les épaulettes d’officier poussaient du sol gras Michel Grimaudhttp://www.blogger.com/profile/07879716477415814934noreply@blogger.com13tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-70768329023635155022010-02-23T18:44:00.010+01:002010-03-02T22:32:47.721+01:00RomanceJe regarde ton front, il ferme ton visage incliné, comme un mur intime déroberait le paysage de mon amour. Un mur réchauffé de soleil, tendre et lisse du beau poli de l'ambre. Un mur. Je te regarde, retirée dans un ailleurs où je ne suis pas. Je dis: redresse la tête, tu respireras mieux. Tu étires le cou, tu relèves ton visage et souris. Tu dis: c'est que j'ai tant de musique dedans, ça pèse! Le coucouhttp://www.blogger.com/profile/13344691473204318165noreply@blogger.com28tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-75793807966486233372009-01-19T18:36:00.003+01:002009-01-19T18:54:01.043+01:00Royal cauchemarCinq heures. Illuminé de haut en bas, le palais, livré aux outrances révolutionnaires du peuple, semblait un volcan éventré. Le sommet crachait des flammes, à tous les étages on jetait à travers les baies fracassées des meubles précieux, des trésors, on défenestrait ses derniers fidèles. Plein d'effroi, il courait pour quitter la ville. Il courait pieds nus, pris au dépourvu par l'insurrection, Michel Grimaudhttp://www.blogger.com/profile/07879716477415814934noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-39275939881401721732008-12-11T20:11:00.003+01:002008-12-11T20:19:59.265+01:00La vie, Lili ! chapitres 10 et 1110Fins de moisIl faisait de plus en plus froid et cependant on n'avait pas encore vu la neige, le sac ventru de l'hiver déverser sa fête dans la nuit de Paris, le vieux ciel qui pétille, tout gai, et les phares qui poudroient, les enfants épatés, les amoureux aux anges, les râleurs crottés jusqu'aux chevilles…Dès le vingt du mois, chez les Martinet, on attendait des jours meilleurs. Simon aimait Michel Grimaudhttp://www.blogger.com/profile/07879716477415814934noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-34152112299001770822008-11-15T19:37:00.004+01:002010-04-13T16:03:57.055+02:00La vérité en quelques lignes sur Yvonne Ruchel.A proprement parler, la troisième femme de Gontran n'a été en aucune façon la troisième femme de sa vie, quoique son passage fulgurant y ait laissé un souvenir impérissable. La seule chose que l'on pourrait dire à l'appui d'un décompte aussi discutable, serait qu'Yvonne Ruchel fut réellement la troisième conquête de Gontran le boiteux reçue dans l'intimité de la famille, admise à partager sa Le coucouhttp://www.blogger.com/profile/13344691473204318165noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-14547102460640130192008-11-15T16:55:00.004+01:002008-12-11T20:19:21.840+01:009 —Rêves scolairesA l'école, Madi et sa classe voguaient dans un délire organisé vers une année scolaire satisfaisante. M. Bouquet n'en revenait pas. En souvenir de Mlle Baral, il estimait de son devoir d'entourer la nouvelle institutrice de sa sollicitude, comme on doit assistance à l'innocence en péril. Il demandait la permission d'entrer un moment, il écoutait réciter les leçons. Il s'en allait ébouriffé, un Michel Grimaudhttp://www.blogger.com/profile/07879716477415814934noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-18439808038643224182008-09-18T20:36:00.004+02:002008-11-16T17:52:30.179+01:00La vie, Lili ! Chapitres 7 et 87 —Pierre et MadiUn jour, Pierre vit Madi sortir de son immeuble, elle portait un volumineux cartable. Il la suivit discrètement et découvrit qu'elle enseignait à l'école de la rue Dussoubs, celle de son petit frère. Dès lors, il se débrouilla pour arriver à l'heure de la sortie des classes. Au début, la nouvelle institutrice réussit à l'éviter, soit qu'elle restât à bavarder avec ses collègues Le coucouhttp://www.blogger.com/profile/13344691473204318165noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-16332208671939538412008-07-16T20:37:00.003+02:002008-09-18T20:44:00.181+02:00La vie, Lili ! (chapitre 6)6 —SimonOn s'enfonçait dans l'hiver des soirs de brume froide, de crachin, de flaques d'eau que la glace saisirait la nuit le long des caniveaux. Simon mettait une canadienne, son écharpe, et partait travailler à pied. Son hôtel se trouvait à vingt minutes de marche du côté de la République. Un petit hôtel tranquille, familial, avec de beaux stores rouges sur la rue, propre, fréquenté en Michel Grimaudhttp://www.blogger.com/profile/07879716477415814934noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329757605772800256.post-54351756604871061132008-06-29T19:42:00.003+02:002008-06-30T20:07:43.303+02:00L'île sur l'océan Nuit - avertissementParallèlement à «la Vie, Lili !», voici en ligne, publié chapitre par chapitre, un autre roman, de science-fiction celui-ci, destiné à l'origine aux adolescents.Présentation :Mar appartient au clan des Lepol, mineurs du Désert, ce monde désolé sous un ciel noir où l'homme ne peut s'aventurer sans scaphandre pour exploiter les filons de minerais. Parce qu'il souffre de l'allerge, la maladie des Le coucouhttp://www.blogger.com/profile/13344691473204318165noreply@blogger.com0